Facebook l’a popularisé, mais le mur d’équipe existait bel et bien avant l’avènement d’internet.
Le mur est un véritable radiateur à information et comme tout radiateur placé à un endroit stratégique, un endroit central, une zone avec ses propres rites et rythmes, qui aident les coéquipiers à maintenir un état d’esprit commun presque tribal, aiguisant leurs approches et méthodes de travail et accélérant ainsi les processus de collaboration.
Rien à voir avec le classique tableau d’information institutionnelle et statique :
le mur, lui, est dynamique et pris en charge par l’équipe elle-même. Il regroupe toutes les informations clefs nécessaires sous forme de post-it, fiches, photos, ou autres magnets.
Au-delà de l’aspect matériel, le mur est associé à une dynamique d’échange en temps réel et accessible au plus grand nombre, elle constitue un vrai facteur de succès :
- Participatif : chaque membre de l’équipe peut être invité à s’exprimer et il peut participer à toutes les décisions prises sur le projet. Il est donc plus impliqué et plus motivé.
- Augmentation de la communication en équipe : l’équipe peut communiquer facilement et échanger sur les obstacles afin de les supprimer au plus tôt.
- Maximisation de la coopération : les échanges quotidiens formels ou informels devant le mur permettent un rapprochement et une entraide.
- Amélioration de l’efficience : en supprimant certaines “contraintes” des méthodes classiques comme la documentation ou la formalisation exagérée, le mur projet permet d’augmenter la valeur ajoutée de l’équipe.
- Développement de l’implication et de l’autonomie de chacun en donnant du sens à chaque action
Aujourd’hui le mur est présent partout : au comité exécutif de PSA sous le terme japonais « obeya room », dans l’industrie au travers des techniques de management visuel, les équipes informatiques en sont dingues et le diffusent au travers des méthodes agiles.