Quand un grand groupe fait l’objet d’un LMBO, le niveau de productivité devient un sujet crucial pour garantir les équilibres financiers.
L’objectif fixé par la direction était de réduire les coûts pour atteindre un taux de cash flow garantissant l’équilibre du plan de financement.
Notre approche d’excellence opérationnelle l’a emporté sur les propositions de “cost killing” des cabinets concurrents. Nous avons monté un programme sur 1 an visant à améliorer la productivité des 6 principales chaînes de valeurs du groupe.
Après un diagnostic rapide des gisements de productivité, nous avons constitué avec le sponsor 6 groupes projet que nous avons formé aux techniques “lean six sigma”.
Nous avons animé et accompagné les 6 groupes en parallèle sur une feuille de route simple : 1 mois pour trouver les solutions, 4 mois pour les mettre en oeuvre.
Après un cadrage plus long que prévu et 14 mois de projet, la suppression des taches inutiles, la simplification des processus, l’équilibrage de la charge entre les postes de travail, la rationalisation de l’offre, la standardisation des procédures et des référentiels a permis d’une part d’atteindre les objectifs de réduction de coûts fixés et d’autre part d’améliorer l’efficacité des processus de production.
Les fonds d’investissement qui financent une entreprise de manière majoritaire, et interviennent dans la vie de la société, sont ceux qui sont le plus touchés par les besoins de productivité. Porter ses efforts sur les points d’amélioration repérés par un diagnostic, mener ensuite des projets d’amélioration rapide, permet de changer le mode de management, d’accroître la réactivité, et de gagner très rapidement entre 5 et 15% de productivité. Il importe toujours de composer avec le milieu initial et les antécédents de l’entreprise. C’est ce que l’on appelle du conseil « sur-mesure ».